Une grande majorité des entreprises ont prévu d’investir dans des outils de codage GenAI. L’étude précise que nombre d’entre elles utilisent déjà de tels outils, à divers stades d’adoption.
Les entreprises sont tout à fait prêtes à investir dans de nouveaux outils de codage GenAI. La dernière étude publiée par LinearB indique que pas moins de 87 % d’entre elles prévoient de tels achats au cours de l’année. Le document précise que 71 % des développeurs des entreprises sondées utilisent d’ores-et-déjà ces éléments. Et ce, à différents stades de maturité. L’impact du code d’IA générative sur le cycle de livraison du logiciel est donc plus que conséquent. A terme, le code généré via la GenAI pourrait représenter environ 20 % du code d’ici fin 2024.
L’étude évalue également l’impact de la technologie en 3 catégories. Tout d’abord l’adoption puis les avantages mesurables via l’évaluation du temps de codage, la fréquence de fusion, les histoires terminées, et la précision de la planification. De leur côté, les développeurs estiment que ces outils de codage amélioreront leurs performances.
La plupart d’entre eux expérimentent à ce titre la GenAI pour atteindre notamment leurs objectifs en termes de performance. Ces services peuvent donc y avoir recours pour améliorer la qualité du code, en réduisant, par exemple le nombre d’incidents lors de la production.
En somme, la technologie appelle à modifier le travail des développeurs. Nombre d’entreprises adoptent donc de tels outils pour éviter que leurs développeurs n’utilisent des applications non approuvées. Les entreprises se doivent enfin de mettre en place des propositions relatives à la gouvernance en matière. En particulier, pour s’assurer que les données soient utilisées de manière éthique et efficace.
GenAI, les écueils à éviter
L’étude met en lumière les risques relatifs à l’utilisation de l’IA générative dans le développement logiciel. Elle évoque en particulier la cybersécurité et la conformité et à la propriété intellectuelle. Il demeure également important que l’entreprise puisse évaluer l’impact de cet apport sur les processus des équipes. Aussi, le code généré par la GenAI peut être plus complexe à réviser.
Le rapport préconise donc de laisser l’IA créer du code. Les développeurs peuvent ensuite concentrer leurs efforts sur des événements plus compliqués. L’objectif étant de produire un rôle productif dans le développement de logiciels.
Olivier Robillart