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Voici la cybermenace la plus récurrente rencontrée par les entreprises

L’état de la cybermenace continue d’évoluer. Le dernier rapport publié par Hiscox indique que la fraude, et plus particulièrement le piratage de messagerie professionnelle est le moyen le plus utilisé par les pirates.

Les entreprises continuent d’être des cibles de choix des pirates informatiques. L’édition 2023 du rapport d‘Hiscox sur la cybersécurité met en avant le type de cybermenace la plus utilisée par les attaquants. Le document constate en premier lieu une augmentation du nombre des entreprises attaquées. Ainsi, 53 % des sociétés sondées indiquent avoir essuyé et signalé une cyberattaque. Un élément en constante progression depuis trois années consécutives. A titre d’information, ce taux n’était que de 48 % l’an dernier.

Autre enseignement, les petites entreprises sont plus durement touchées par la cybermenace. Sur les trois dernières années, le nombre d’entreprises de moins de dix salariés ayant subi une attaque a augmenté de plus de moitié. Il atteint à présent 36 % des entreprises sondées.

Concernant les causes des attaques, le cabinet indique que la principale cybermenace s’avère être la fraude. Et plus précisément, le détournement de paiement via piratage de messagerie professionnelle est le mode d’intrusion le plus utilisé. Dans ce cadre, un tiers des entreprises interrogées témoignent avoir subi des pertes financières suite à un détournement de paiement.

Vivre avec la cybermenace

Facteur psychologique capital, les entreprises intègrent désormais davantage la cybersécurité et ses conséquences. Le rapport constate à ce titre que les professionnels assistent à « une évolution sensible de la perception du risque, et cela marque une avancée notable. La proportion d’entreprises ayant cité la cybermenace comme risque élevé a chuté de 45 % à 40 % cette année. Mais cette observation doit néanmoins être mise en parallèle avec une tendance globale d’accroissement de la confiance des entreprises dans toutes les catégories de risque. »

Ainsi, la cybermenace ressort juste avant les problématiques économiques, comme la récession, l’inflation ou les taux de change (38 %) ou bien encore l’émergence d’un nouveau concurrent (36 %). Quand bien même, cet élément reste perçu comme le danger numéro un dans la plupart des secteurs d’activité. Et cela, en particulier dans les services aux entreprises, la construction, le transport, l’agro-alimentaire et les voyages et les loisirs.

Olivier Robillart