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Tech for Good : pour la réduction de l’impact environnemental

Parmi les secteurs en forte croissance figure la Tech for Good et la lutte contre les énergies polluantes. Dans l’optique de limiter l’impact environnemental de certains secteurs comme l’aviation, des sociétés innovantes déploient leurs ailes.

Le dernier rapport de 2019 TECH IN France sur le sujet du Tech for Good « accélérer pour le bien commun, cartographie et perspectives d’entreprises françaises à impact » avance un chiffre fort au sujet de l’impact de certains secteurs comme les transports dans l’émission de gaz à effet de serre. En 2018, ce même domaine était responsable à hauteur de près de 30% de ces émissions mondiales.

Une prise de conscience est donc nécessaire. Certaines entreprises du numérique se sont saisies de la question en se lançant dans une démarche visant à développer des services dédiés à la protection de l’environnement, permettant d’allier altruisme et rentabilité. L’idée sous-jacente à ce développement de Green Tech étant alors de conduire personnes et entreprises à adopter des comportements davantage vertueux en matière de consommation des ressources et de préservation de l’environnement.

Une nouvelle conception de la mobilité

Dans ce cadre, l’aviation se trouve être un secteur dans lequel les innovations numériques peuvent apporter des solutions nouvelles aux professionnels. L’aéronautique est en effet régulièrement critiquée pour son caractère énergivore en ressources fossiles. Ces réalités ont eu des effets de bord sur les habitudes de consommation d’une partie de la clientèle. En Suède, s’est ainsi développé le concept de « flygskam » consistant à boycotter le recours aux déplacements en avion face à l’urgence climatique. Le nombre de passagers dans le pays a de facto diminué dans le pays.

En Suède, s’est ainsi développé le concept de « flygskam » consistant à boycotter le recours aux déplacements en avion

Certains éditeurs de logiciel comme OpenAirlines ont développé un logiciel permettant aux compagnies aériennes d’optimiser ses plans de vols. Une opération réalisable en fonction des conditions météorologiques entres autres paramètres. Le principe est de proposer aux pilotes de disposer d’une console en 3D. Celle-ci est accompagnée d’informations contextuelles comme la consommation de carburant en temps réel. Il peut alors réaliser des choix permettant une utilisation moindre des ressources par son appareil.

D’autres paramètres peuvent également entrer en ligne de compte. Par exemple une meilleure période pour opérer la réfection du moteur, le moment optimal pour sortir son train de roues. Selon la direction d’OpenAirlines, 400 000 tonnes de CO2 ont été économisées l’année dernière via l’utilisation de ce logiciel.

Réduire l’impact environnemental

La prochaine étape est de proposer des modules intelligents embarqués au sein même des appareils en vol. Là encore, l’objectif est de proposer des outils pertinents aux compagnies aériennes. Les exemples sont nombreux. Comme, principalement l’optimisation du temps de vol en temps réel en fonction de l’altitude et de la vitesse de l’avion.

Ce même logiciel embarqué est alors en mesure de formuler des demandes directement auprès des contrôleurs aériens. Il va réaliser un trajet direct sur les vols sur lesquels ils ont statistiquement le plus de chance d’être acceptés. Là encore, l’objectif est de réduire du temps de parcours et donc de consommation de carburant.

L’aviation a déjà divisé par deux ses émissions de carburant depuis les années 90. Des efforts résultant de la recherche et du développement de logiciels et de systèmes adaptés au Tech for Good. Un progrès dans le but de réduire l’impact des énergies fossiles sur l’environnement.

Olivier Robillart

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