il y a 4 ans -  - 2 minutes

Renaud Vedel, DGE

Sur nomination du Premier ministre, Renaud Vedel devient le nouveau coordonnateur de la Stratégie nationale pour l’intelligence artificielle. Il remplace ainsi Bertrand Pailhès. Ce dernier a rejoint la Commission nationale de l’informatique et des libertés.

Edouard Philippe a annoncé la nomination de Renaud Vedel au poste de Coordonnateur national pour l’intelligence artificielle. La fonction est directement rattachée à la DGE (la Direction générale des entreprises) sous la houlette du ministère de l’Economie et des Finances. Le responsable pourra s’appuyer sur les administrations du secteur tout comme les centres d’intelligence artificielle présents sur le territoire tels que le Criteo AI Lab.

Renaud Vedel, coordonnateur de la Stratégie nationale pour l’intelligence artificielle

Renaud Vedel a réalisé la majeure partie de sa carrière au sein du ministère de l’Intérieur. Il y dirigeait depuis 2018 la stratégie en matière d’intelligence artificielle. Ce haut fonctionnaire a ainsi été en mesure de superviser les politiques de sécurité à plusieurs échelons.

En 2005, il est devenu conseiller juridique principal auprès du directeur général de la police nationale française, puis secrétaire général de la préfecture de police de Paris. En 2012, le gouvernement l’a nommé préfet. Il a également été chef adjoint du cabinet du ministre de l’Intérieur et conseiller du Premier ministre pour les affaires intérieures et de renseignement de 2014 à fin 2016.

Puis, de 2014 à 2016, il a été conseiller du Premier ministre. Il était en charge des affaires intérieures, de la sécurité et du renseignement.

Une stratégie nationale IA centrée autour de trois priorités

Pour rappel, la stratégie nationale en intelligence artificielle dispose d’un budget global de 1,5 milliard d’euros échelonné sur cinq années. L’ambition est ainsi de positionner la France en tant que leader de l’intelligence artificielle en Europe et dans le monde.

La stratégie s’articule autour de trois axes majeurs à savoir le renforcement de l’attractivité de la France pour les talents et pour les investissements (R&D et business), tout en diffusant les technologies d’IA et de datascience. Enfin, le troisième axe vise à consolider un modèle éthique et équilibré de l’AI entre innovation et protection des droits fondamentaux.

Olivier Robillart