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Présidentielle 2022 : les mesures pour développer le numérique

Comment faire progresser le numérique et la France ? L’enjeu est de taille tant il permet au pays de s’assurer une croissance pérenne. C’est pourquoi TechTalks propose chaque semaine un éclairage sur les propositions nécessaires au développement du numérique sur le territoire. Un sujet majeur sur lequel chaque candidat à l’élection présidentielle 2022 doit se pencher.

Les dernières actualités liées à la crise sanitaire ont démontré que le numérique était désormais au centre des habitudes de chacun. Qu’il s’agisse des personnes ou des entreprises, la tech innerve toutes les strates de la société et de l’Economie. Un point majeur que doivent prendre en compte l’ensemble des candidats à l’élection présidentielle 2022.

Dans ce cadre, Numeum rappelle que la France va connaître deux échéances cruciales comme la présidence française de l’Union européenne (PFUE) et l’élection présidentielle 2022. Ces éléments vont conditionner le sort de la Nation pour les cinq prochaines années, tout du moins sur ses volets liés au numérique. Pour le moment, si le numérique figure au menu du programme de travail de la PFUE, il semble encore loin des priorités et des programmes des candidats déclarés à l’élection présidentielle en avril prochain.

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C’est pourquoi Numeum publie plusieurs propositions mettant en lumière les transformations numériques en cours. La « plateformisation » de l’économie actuelle permet de faciliter les rapports entre consommateurs et entreprises. Elle conditionne également de plus en plus l’accès aux biens et services. Au-delà de l’acte de mise en relation, le progrès des technologies et la mondialisation ont permis de sophistiquer les formes d’externalisation de la production des services.

Quatre priorités pour la Présidentielle 2022

L’organisation professionnelle entend donc aborder sans préjugés ni idéologie les difficultés de la mutation numérique. Elle publie en ce sens pas moins de 20 propositions. Ces dernières ont été élaborées par l’ensemble de ses membres, experts et commissions. Ces instances dressent 4 priorités pour réussir cette transformation numérique.

Numeum insiste tout d’abord sur le fait que la formation aux métiers du futur ainsi que la numérisation des compétences existantes implique une triple action. En matière de formation initiale et professionnelle et surtout de reconversion. Seconde priorité, elle demande la création d’un grand pôle ministériel technologique, numérique et industriel. Les structures gouvernementales actuelles apparaissent comme insuffisamment adaptées aux enjeux d’innovation industriels autant que de fi­nancement des chantiers stratégiques du futur et de mobilisation de compétences de pointe.

Autre point, le cyber-risque et la lutte active contre la cybercriminalité affectent les entreprises du secteur. Elles nuisent en effet à la confi­ance de l’opinion publique dans la technologie. Un aspect qui peut avoir pour effet de retarder l’adaptation numérique globale. Enfin, Numeum entend mettre en place un observatoire de l’impact du numérique sur l’environnement. L’idée est de traduire, à l’aide d’un instrument de mesure adéquat, un bilan réaliste de sa contribution à la réduction des émissions de carbone (télétravail, optimisation des ressources, planifi­cation…). Ce dernier sera alors rapporté à sa consommation de ressources.

Dans un prochain article publié sur TechTalks, nous aborderons le premier volet de ces mesures. Il sera consacré aux choix stratégiques nécessaires au niveau de la France et de l’Europe.

Olivier Robillart