Toute industrie doit pouvoir structurer sa stratégie de numérique responsable. Un enjeu de taille dans la mesure où la décarbonation des activités devient un élément attendu par les clients et l’ensemble des collaborateurs d’une entreprise. Cette stratégie permet en outre d’optimiser le pilotage des ressources nécessaires à la continuité de l’activité.
Disposer d’une stratégie considérant le numérique responsable est devenu une attente forte de l’ensemble du marché. L’industrie étant consommatrice de ressources et émettrice d’éléments potentiellement polluants, la démarche prend un sens total. Chaque entreprise peut donc, grâce au numérique, définir sa propre trajectoire de décarbonation tout en disposant d’une idée claire de l’impact environnemental de ses propres actions. Et cela, non seulement au sein de la DSI, mais également de l’ensemble des unités de l’entreprise.
Cette vision transversale devient alors un atout de poids pour qui souhaite non seulement décarboner ses activités tout en agissant pour la planète. Un argument qui peut alors être revendiqué auprès de son propre écosystème de partenaires, fournisseurs, clients…

Par exemple, Sopht et Seqens ont travaillé de pair afin de restituer en temps réel une vision 360 degrés des facteurs d’impact. Dans ce cadre, l’industriel Seqens peut s’engager à poursuivre la décarbonation de ses activités, à réduire son empreinte environnementale et à mettre l’accent contre la pollution numérique “chaque département, dont l’IT, a un rôle à jouer dans la lutte contre le dérèglement climatique”.
L’un des moyens d’agir en ce sens est de proposer des tableaux dynamiques. Ils aident à cibler les priorités et comprendre les facteurs qui nécessitent une attention toute particulière. Cela permet de prendre les bonnes actions et éviter la confusion avec la mesure de l’empreinte. Ce type de plateforme permet d’optimiser un parc IT en fonction de l’usage et de la consommation électrique associée.
Optimiser le pilotage des ressources
Disposer d’une stratégie propre dédiée relative au numérique responsable permet également de dégager des externalités positives. Cette optique ouvre en effet une optimisation du pilotage de la consommation des ressources (eau, gaz, électricité…). Ce qui entraîne de facto des économies sur le budget de l’entreprise.
Dans ce cadre, le numérique aide les industriels à réduire leur facture énergétique et à améliorer leurs marges. Un point positif dans un contexte dans lequel les professionnels constatent une explosion des prix de l’électricité et du gaz. Le sujet remonte ainsi régulièrement au niveau de la direction générale. Face à ce défi, les industries identifient le besoin de solutions pour optimiser leur consommation.
En somme, les experts recommandent aux PME/ETI industrielles de se doter de solutions numériques simples et pragmatiques. Elles doivent être destinées à optimiser la consommation énergétique de petits sites industriels. On pense ainsi naturellement à des outils de visualisation des données de consommation ou des capteurs sur des machines spécifiques pour suivre leur consommation. Ce type de brique technologique permet alors d’aider les industriels à mieux gérer et exploiter leurs données.
Afin de réaliser des économies financières, parfois conséquentes, le numérique permet tout aussi de réduire les émissions de carbone.
Cet article est extrait du livre blanc de Numeum « Industrialiser la performance » portant sur la numérisation des petites et moyennes industries. Le document est librement téléchargeable à cette adresse : « Industrialiser la performance » par Numeum.
Olivier Robillart