L’organisation représentative du numérique renouvelle son conseil d’administration et ses ambitions. Issue de la fusion entre Syntec Numérique et TECH IN France, Numeum s’engage à nouveau en direction de la transformation numérique des entreprises et de l’innovation.
Numeum renouvelle sa vocation d’engager le numérique auprès de ses adhérents. L’entité porte la voix de 2 300 entreprises réalisant 85% du chiffre d’affaires total du secteur du numérique et représentant 530 000 emplois en France. Une organisation de taille qui a invité ses adhérents au 3 Mazarium à Paris lors d’un événement remarquable. L’occasion de donner la parole à la présidence mais également aux administrateurs de l’entité.
Godefroy de Bentzmann et Pierre-Marie Lehucher, co-présidents de Numeum commentent le dynamisme de l’organisation laquelle à fusionné avec son homologue voilà près d’une année. Godefroy de Bentzmann explique : « Après une année d’existence, nous sommes en mesure de dire que Numeum, ça marche ! Notre vocation est de désormais poursuivre l’atterrissage de notre organisation. Les prochains objectifs demeurent relatifs à la poursuite de nos activités autour des enjeux RH, de l’innovation et de l’écologie. La période est propice au renforcement de notre leadership européen en France. »
Un nouveau conseil d’administration pour Numeum
Des propos soutenus par Pierre-Marie Lehucher. Il ajoute : « notre ambition est de renforcer les liens entre acteurs de l’écosystème. La situation économique actuelle permet de dégager des opportunités nouvelles. C’est dans cette logique que Numeum va continuer à servir ses membres. Au niveau européen, les choses avancent vite. Mais nous maintenons que les décideurs européens doivent trouver un équilibre entre régulation et innovation.«
Une partie du Conseil d’administration a ainsi été élue. Les personnes élues nouvellement sont répartis en deux collèges. Concernant le collège éditeurs de logiciels et plateformes figurent Arnault Billy (Cegedim), Guillaume Buffet (U Change), Françoise Farag (Salvia Developpement, groupe TSS), Katya Lainé (Talkr.ai), Bernard Ourghanlian (Microsoft). Concernant le collège, ESN et entreprises d’ingénierie et de Conseil en technologies, les élus sont Jonathan Amar (Deletec), Marine Brogli (DPO Consulting), Benoît Darde (Wavestone), Hubert Giraud (Cap Gemini), Marc Palazon (Smile).
Transformation numérique : vers les Jeux Olympiques 2024
Afin de témoigner de l’importance de la transformation numérique et de la prédominance des enjeux numériques, Numeum a mis en avant un invité de choix dans le domaine. Bruno Marie-Rose, Directeur de la technologie et des systèmes d’information au sein du comité des Jeux olympiques et paralympiques d’été de 2024 a pu présenter la feuille de route technique de l’événement.
L’ex-champion d’athlétisme commente : « Le mot clé de notre organisation est de gérer l’imprévu. Nous allons organiser dans deux années le plus grand évènement du monde. Les JO vont rassembler 15 000 athlètes de 206 délégations autour de 13,4 millions de spectateurs. Notre point central est de faire en sorte que la technologie aide à faire que se réalisent les jeux. Beaucoup d’éléments ont été réalisés from scratch. Nous avons mis en place un ERP, fourni du matériel aux organisations… Nous livrons et opérons les jeux via un SI dédié avec un objectif d’infaillibilité. »
L’organisation entend par exemple recréer une DSI sur chaque site d’épreuves sportives afin de répondre aux demandes techniques diverses. Autre point, les JO proposeront un système de billetterie de portée mondiale. Une première dans l’organisation d’un tel événement.
Bruno Marie-Rose poursuit : « L’innovation utile est la clé de notre démarche. Et cela, sans pour autant prendre de risques insensés. La transmission est également une notion importante de notre démarche. Notre vœu est de créer une amorce technologique nouvelle pouvant bénéficier à l’ensemble du monde sportif français. L’idée générale étant alors de faire converger nos choix technologiques forts. Car cette dernière doit demeurer au service de l’engagement. »
Olivier Robillart