L’IA et la robotique sont appelés à créer davantage d’emplois qu’ils n’en détruisent. Selon un rapport du World Economic Forum, 58 millions de postes émergeront d’ici 2030.
Le processus de destruction créatrice devrait être à l’œuvre en matière technologique. Selon le dernier rapport du World Economic Forum, IA et robotique vont créer davantage d’emplois qu’ils n’en détruisent. A l’horizon 2030, ce sont pas moins de 58 millions de postes qui seront créés de la sorte. Plus précisément, l’automatisation généralisée et l’intelligence artificielle devraient entraîner la suppression de 75 millions d’emplois. Toutefois, de nouvelles fonctions émergeront.
En détail, 133 millions de nouveaux emplois seront crées. Créant de fait un ratio positif, estime le rapport de l’organisation mondiale. Pour autant, il est probable que la nature de ces nouveaux postes évolue grandement. Le document évoque que la qualité de ces emplois pourrait diminuer. Le marché pourrait alors connaître une recrudescence des postes temporaires, indépendants ou de consultants.
Le rapport précise que l’IA et la robotique effectueront près de la moitié des tâches réalisées par des collaborateurs (42 % selon l’organisation). A l’heure actuelle, ce sont 29 % des tâches qui sont effectuées de la sorte. A noter que le document précise que 15 millions d’employés de 20 pays développés et émergents ont été interrogés dans ce cadre.
En somme, l’IA et la robotique devrait apporter une meilleure productivité aux entreprises. Pour autant, les emplois à temps plein pourraient être appelés à diminuer. Et cela, dans une proportion qu’il reste encore à déterminer. Il devient donc évident pour les entreprises de prendre non seulement en compte le potentiel de ces technologies. Mais également d’en saisir les éventuelles conséquences sociales et économiques.
Olivier Robillart