Les métiers de la cybersécurité constituent un formidable levier de développement pour les entreprises. Ils permettent de découvrir de nouvelles expériences professionnelles riches. C’est pourquoi Numeum lance la campagne Cyber for Good afin de mettre le projecteur sur ces métiers en devenir. Explications avec Philippe Netzer-Joly, Group Chief Cybersecurity Officer d’Arkema.
Les métiers de la cybersécurité ont besoin de vous ! Baptisée Cyber for Good, l’initiative de Numeum met l’accent sur le rôle capital de ces professions au sein de l’écosystème numérique. L’organisme met en avant, toutes les deux semaines, un responsable en charge de la sécurité informatique afin qu’il aborde les volets positifs de ces métiers.
Travailler dans la cybersécurité permet en effet que se développe le tissu économique au sein d’une région tout en agissant comme un levier d’innovation fort. Enfin, la logique Cyber for Good emporte de nombreux volets d’inclusion et de RSE. Des points qu’aborde Philippe Netzer-Joly, Group Chief Cybersecurity Officer d’Arkema.
La cybersécurité, un enjeu RSE fort
Pour Philippe Netzer-Joly, la responsabilité sociétale des entreprises implique une numérisation forte des activités. Ce progrès va alors forcément de pair avec une logique de cybersécurité. Dans ce cadre, Arkema innove pour développer des matériaux plus « verts » dans l’optique de disposer d’une société davantage écologiquement responsable. Cela permet ainsi à l’entreprise de faire face à des enjeux multiples tels que la mobilité ou bien encore le développement de nouvelles énergies.
Le numérique agit ainsi tel un accélérateur de l’innovation aussi bien sur les process de Recherche et Développement que sur la création de nouveaux moyens de création voire sur l’installation de nouvelles usines. Dans cette optique, la cybersécurité est essentielle afin d’assurer la confidentialité des données et la protection du système d’information.
Etre acteur de la montée en maturité de l’écosystème via la coopération
Autre point capital, la cyber-résilience d’une entreprise ne dépend plus de sa capacité à se défendre elle-même. Mais de la résilience de l’ensemble de son écosystème de fournisseurs. Il devient donc clé de savoir si l’un de ses prestataire ou fournisseur peut être ou non attaqué. Pour anticiper ces éventuels problèmes, il convient de travailler de concert avec le tissu de PME/TPE parfois encore peu matures sur le sujet de la cybersécurité. Cette action commune est bénéfique aussi bien pour les industriels que pour le tissu des entreprises qui fournissent ces services de cybersécurité.
Dès lors, la campagne Cyber for Good rappelle qu’il est important que tout le monde puisse se protéger correctement face aux cyber-menaces. Ainsi, sans système d’information sécurisé, point de commerce international efficace, pas de souveraineté nationale. Dans ce cadre, pour répondre au défi des cyberattaques, tout le monde doit être acteur de la cybersécurité. Etat, entreprises et même chaque citoyen se doit d’adopter une bonne hygiène informatique.
Olivier Robillart