La présidence du régulateur des Télécommunications revient à Laure de La Raudière. La députée devient présidente de l’Arcep suite à l’approbation du Sénat, de l’Assemblée nationale et de l’Elysée.
Laure de La Raudière prend la présidence de l’Arcep. Sa candidature s’est faite sur proposition conjointe du Sénat et de l’Assemblée nationale. De son côté, l’Elysée avait validé ce choix. Elle succède à Sébastien Soriano à la tête du régulateur des Télécommunications.
Ingénieure de formation, Laure de La Raudière connaît finement les dossiers numériques sur lesquels elle s’est penchée. Elle a récemment présenté les grands axes de son mandat de 5 années. La députée indique à ce titre que : « Les priorités de la régulation doivent poser une attention particulière à maintenir un environnement concurrentiel et innovant, à apporter des solutions pour l’aménagement du territoire adapté à la situation spécifique des zones rurales comme cela a été fait dans le cas du New Deal Mobile et à développer une filière compétitive tout en intégrant la réflexion plus récente sur l’empreinte environnementale du numérique ».
Laure de La Raudière est la première femme à occuper le poste de présidente depuis la création de l’Arcep. Pas moins de 25 députés sur 28 votants ont plaidé en sa faveur. Du côté du Sénat, son élection est quasi-unanime, à 13 voix contre une.
Parmi ses futures dossiers, figure le développement de la 5G. La responsable souhaite que l’Arcep regarde comment la régulation peut contribuer à maintenir un objectif de développement durable. Tout en favorisant le développement de la technologie. En tant que présidente, elle entend tout autant améliorer la qualité des réseaux cuivre et de la fibre.
Olivier Robillart