L’innovation des industries repose sur l’intégration des technologies numériques. Elles permettent d’améliorer la performance, d’accroître la flexibilité et de stimuler la compétitivité.
L’approche par essais et erreurs est essentielle pour innover. L’utilisation de jumeaux numériques ou de simulations permet de tester de nouvelles idées avant leur mise en œuvre à grande échelle. De plus, les méthodologies agiles et le prototypage rapide réduisent les délais de développement et d’adoption des innovations.
Le numérique va dans l’Espace et même au-delà. Preuve que la technologie est en mesure de soutenir une multitude de filières industrielles. Dans le domaine satellitaire, les outils numériques permettent d’optimiser certains fonctionnements.
Lorsque l’on pense au domaine spatial et aux satellites, il est logique de penser que le marché n’est constitué que de grands acteurs internationaux maitrisant leur chaîne industrielle en propre. Ce secteur industriel est, pourtant constitué d’une myriade d’acteurs de petite taille sinon moyenne. Ce tissu permet à l’ensemble de chaîne de fonctionner correctement et de l’optimiser.
Un cadre dans lequel le numérique joue un rôle clé. Certaines petites entreprises sont en effet spécialisées dans le traitement des données recueillies par des télescopes terriens. Ces derniers calculent la trajectoire des tous les objets volants satellitaires autour de la planète. L’objectif étant de détecter toutes les trajectoires, les risques de collision, les éventuelles manœuvres d’attaque…
Innovation des industries : le numérique simplifie les échanges
En somme, l’ensemble des mouvements, suspects ou non, concernant des objets volants spatiaux sont tracés grâce à une petite PME située en Europe. Ces mesures de trajectoire, provenant y compris de satellites militaires ont besoin d’outils numériques pour fonctionner dans un contexte de compétition géopolitique mondiale. Au niveau mondial, des services d’analyse de trajectoires existent aussi bien en Asie qu’aux États-Unis ou sur l’ensemble du continent européen.
Toujours est-il que dans le cadre d’un programme avec la Commission européenne, cette PME devait être en mesure de collaborer avec l’entité communautaire. Mais aussi de travailler au sein d’un consortium avec d’autres acteurs techniques et informatiques. Sur ce point précis, le numérique permet de simplifier les échanges entre acteurs technologiques. Cela rend disponible leurs assets informatiques à l’extérieur. Et ce, sans pour autant les dévoiler à la concurrence étrangère située en dehors de l’Europe.
Le système informatique de l’entreprise a dû être en mesure de s’interconnecter à d’autres services. Et cela, afin de répondre plus aisément aux obligations des grandes entités comme la Commission européenne.
Cet article est extrait du livre blanc de Numeum « Industrialiser la performance » portant sur la numérisation des petites et moyennes industries. Le document est librement téléchargeable à cette adresse : « Industrialiser la performance » par Numeum.
Olivier Robillart